Vald'Aire

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Bâtiment Vald'Aire

Chemin de Sur-le-Beau 1, 1213 Onex

Google maps
rue: Chemin de Sur-le-Beau
secteur : 663100060-Belle-Cour
type : Habitation
construction : Avant 1919
étages[1] : 3, pour 9.13 mètres.
Carte

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Bâtiment Vald'Aire

Chemin de Sur-le-Beau 3, 1213 Onex

Google maps
rue: Chemin de Sur-le-Beau
secteur : 663100060-Belle-Cour
type : Habitation
construction : 1986-1990
étages[2] : 3, pour 10.98 mètres.
Carte

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Le domaine de Val d’Aire est constitué par Augustin-Pyrame Hubert dans le courant des années 1830. La maison de maître est bâtie entre 1835 et 1836 et la dépendance, l’année suivante. L’architecte constructeur pourrait être Marc-François Brolliet, qui constitue à la même période le domaine voisin de Belle-Cour (El-Wakil, p. 248).

Cette vaste parcelle est comprise entre le chemin du Pont-du-Centenaire, le chemin Sur-le-Beau et le cours d’eau de l’Aire. Le terrain en déclivité regroupe les bâtiments dans l’angle formé par l’intersection des deux voies de communication, tandis qu’au sud s’étendent des parcelles agricoles. En retrait du chemin Sur-le-Beau, une allée privée descend en pente douce jusqu’à une cour. Elle est bordée à l’est par la dépendance et ses annexes (transformées en 1960) et à l’ouest par la maison de maître. Cette habitation de plan rectangulaire comprend un étage sur rez-de-chaussée. Le volume est coiffé d’une toiture à croupe abritant un large berceau à la bernoise au sud. Elle est animée de quelques lucarnes (à l’est et à l’ouest), tandis que les extrémités du faîte du toit sont surmontées d’un épi. Les angles sont soulignés par des chaînes harpées. La façade est, donnant sur la cour, offre la partition d’un logement rural : l’habitation se situe à gauche, la porte de grange, au centre, et une porte d’écurie, à droite. A chacune des ces ouvertures correspond une fenêtre à l’étage. Un oculus supplémentaire a également été percé. La façade nord est masquée sous un rideau de lierre ; on distingue seulement les ouvertures des quatre baies qui l’animent. A l’ouest, la façade comprend cinq travées. Au rez-de-chaussée, la baie de droite et la deuxième en partant de la gauche sont des portes-fenêtres. La façade sud, abritant l’entrée, est prolongée par une terrasse s’inscrivant sous la voûte en berceau. Cet espace est délimité par une rangée de colonnes toscanes. A l’étage, le toit de la terrasse forme un balcon courant sur toute la longueur et délimité par un garde-corps en bois découpé. Les baies des deux premiers niveaux se composent de portes-fenêtres, sous la voûte en berceau ; deux fenêtres ont été percées, qui marquent un troisième niveau. D'ici, la vue embrasse le vallon de l’AïreAire que la maison domine.

La dépendance borde le côté est de la cour. De plan rectangulaire, elle comprend un étage sur rez-de-chaussée et des combles du côté des pignons. Le volume est coiffé d’un toit à deux pans largement débordant du côté de la cour. Sur cette façade gouttereau, l’avant-toit est soutenu par des bras de force en bois découpé. Les angles sont marqués par des chaînes harpées reposant sur une base en calcaire (les chaînes ne couvrant pas la totalité de la hauteur, on peut se demander si le bâtiment a été surélevé ou si les chaînes ont été ajoutées). Les encadrements des baies sont rectilignes ; seules deux baies du rez-de-chaussée sont chanfreinées (l'une au sud et l’autre à l’est). A l’est, une adjonction masque toutes les travées, à l’exception de celle se trouvant à l’extrémité méridionale. La façade ouest reflète l’ancienne partition d’une ferme : au centre, la grande baie vitrée s’étendant sur deux niveaux s’inscrit à l’emplacement de l’ancienne porte de grange et de la porte haute qui devait la surmonter. Sur sa gauche, une porte constitue probablement l’ancien accès à l’écurie. Au sud se trouve l’entrée de l’ancien logement de la ferme. Abritée par un petit auvent, elle est jouxtée par une travée de fenêtres sur la droite. Le pignon possède une ouverture en demi-lune éclairant le comble. Le pignon nord comprend deux travées de fenêtres et également une ouverture en demi-lune à la hauteur du comble. Les fenêtres sont flanquées de contrevents en bois.

Dans l’alignement de la façade ouest, une arche et une annexe s’étendent. Elles ont fait l’objet d’importantes transformations en 1960. Lors de ces travaux, les montants de l’arche et la façade est de l’annexe ont été refaits à neuf.

Au début des années 1970, deux pavillons de jardin, liés à l’aménagement d’une piscine, ont été érigés au sud, en contrebas de la maison.

Cette propriété, à l’instar de Belle-Cour (vers 1825) ou de la Genévrière (1835), fait partie des domaines qui se développent le long de la route du Grand-Lancy dans la première moitié du XIXe siècle. Si Belle-Cour est désormais inscrite dans un plan localisé de quartier, l’avenir de la Genévrière est quant à lui suspendu, la maison étant actuellement murée alors qu'une procédure de mise sous protection est à l’étude. Le Val d’Aire s’inscrit encore dans un environnement agricole et il a maintenu son terrain jusqu’au bord du cours d’eau. La maison de maître et l’ancienne ferme continuent d’encadrer la cour et de dominer le vallon de l’Aire. L’ancienneté de ces deux corps de bâtiment, le caractère rustique de la maison (notamment son berceau à la bernoise) ainsi que la qualité de l'environnement font de cet ensemble un site digne d’intérêt.[3].
  1. Données fournies en opendata par le site SITG
  2. Données fournies en opendata par le site SITG
  3. Référencé dans le recensement architectural du canton (commune de Onex), accessible sur site du RAC

Partie d'une maison qui recouvre le reste.

Arcade profonde. (source)